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Manade Raynaud

Voilà plus d’un siècle que les chevaux et les taureaux rythment la vie de la famille Raynaud. De génération en génération, le savoir-faire de la conduite de troupeaux sauvages se transmet avec un soin particulier pour que les techniques ancestrales trouvent leur place dans les usages d’aujourd’hui.

 

Frédéric et ses deux filles Aurélie et Aude mènent aujourd’hui la manade dans le respect des pratiques d’antan tout en adaptant leur sélection aux évolutions de la société et de la course camarguaise. Il n’est pas aisé de faire naitre et grandir un taureau qui brillera en haut de l’affiche. Par deux fois déjà la manade Raynaud a connu cette consécration. Lauréate de deux Biou d’Or, avec Régisseur en 1957 et Ratis en 2013, désormais retraité.

 

Depuis plus de 50 ans, l’élevage situé sur les sites mythiques du Grand Radeau et du Sauvage jouxte la Méditerranée. A fleur d’eau, sur près de 1000 hectares, pâturent 300 bovins Camargue et une quinzaine de chevaux.

 

C’est aux cotés des gardians que vous toucherez du doigt la difficulté et le plaisir de regrouper le troupeau au milieu de terres sauvages, la beauté de le déplacer dans le silence et le calme, la dextérité pour le tri où l’observation et le couple cavalier-cheval sont deux atouts primordiaux.

 

Frédéric, Aurélie et Aude vous accompagneront et guideront dans la découverte et l’expérience de ces activités indispensables à leur métier.

Manade Kreninger

Lucien Kreninger est une figure, un personnage. Passionné, comme il se décrit. Il l’est de la Camargue bien entendu et de ses traditions. Celles qui forgent un peuple par une culture, par des rencontres solidaires, par une histoire commune qui se partage et qui s’écrit de génération en génération.

 

Ceux qui, comme Lucien, appartiennent à la communauté Gitane et à la nation Gardiane le savent. La passion trouve son origine dans l’accueil, le respect et l’entraide. Ses parents arrivent en Camargue en 1957, à Aigues Mortes où ils poseront roulotte et bagages aux Remparts Est de la ville, devant la porte de la Reine. En 1958 c’est la naissance de son frère ainé. Lucien naitra 8 ans plus tard dans la vieille maison, derrière l’abattoir, devenue la demeure familiale.

 

Les « enfants de Caraques », comme les jeunes de la ville les appelaient alors, ont dû travailler dur et plus que d’autres encore, inscrire au plus profond de leur vie les valeurs du pays qu’ils découvraient. Ils deviennent de grands manadiers reconnus. Aujourd’hui leur histoire familiale se raconte comme les légendes vivantes le sont. La fille de Lucien est une des cavalières les plus audacieuses en monte camarguaise.

 

La Camargue et ses traditions, celles qui se vivent, profondément, Lucien a accepté de la partager avec vous, le temps d’une rencontre, sur ses terres d’adoption. Un moment unique et exclusif, pour vous comme pour lui nous dit-il. Soyez-en assuré.

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